• https://www.youtube.com/watch?v=ZG72J2ylUGE

     

    Je deviens folle, complètement dingue tout explose sous mes pieds dans mes bras entre mes doigts

    tout s'enfuit tout s'en va ; en pépites d'or en bombes à eau sur mes joues

    le monde explose implose ; nos vies sont des volcans 

    Oh dear, ce monde est fou ; désirer et rêver c'est le parc d'attractions, je suis fatiguée je suis une corde usée, un ballon dégonflé...

    et pourtant un rien suffit à faire de moi la montgolfière qui portera les bonnes nouvelles au ciel

    Je deviens dingue, je perds pieds ; les fleurs naissent sous mes pas j'ai de la poussière dans les yeux, j'irais jusqu'au bout du monde pourvu que je finisse la course, pourvu que je l'attrape cette foutue Lune et seul le temps me dira si j'y arriverai

    j'ai balancé la toupie et mes yeux suivent suivent suivent son tourbillon et m'entraînent dans la danse ; je trébuche je m'envole je survole je plonge

    je décolle...

    L'horizon n'a pas de limites et j'ai pulvérisé les dés ; double six ou triple un ?

    C'est comme un mélange d'espoir de détermination de fatigue ; c'est comme conquérir l'himalaya sans regarder si on a raté le Mont Blanc, c'est croire en soi, comme rien d'autre et parier sur le destin, faire jurer les pessimistes et prier les réalistes...

    On écrira nos réalités, on brûlera nos doutes et on fera mentir nos illusions....

    J'deviens dingue, j'suis sur Terre j'ai décollé, j'deviens folle ; mais j'me sens quand même vivante... J'deviens dingue

     

    Maéli


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  • Y a comme un vide en moi.

    La pluie fait ploc ploc sur la peau du tambour.

    Y a un vide en moi.

    La pluie inonde le monde ; le pont est parti avec, elle a invité les nuages, et je me recroqueville.

    Y a comme un vide en moi.

    Comme un cratère, comme une caverne, dans mon coeur, et la marée refuse de monter, y a des courants d'air dans mon coeur ; vous êtes partis sans fermer la porte.

    Je suis un gruyère.

    Y a cette impression de solitude, dans l'air, les parapluies s'envolent, et je suis les bras croisés sous le torrent de cette pluie, et je suis aveugle, et c'est comme si personne ne me voyait...

    Avec les pom pom de la batterie, j'avance et je remplis ce vide, quand mes cordes chantent, à en exploser mes tympans, à en faire pleurer le silence ; je sais plus quoi faire depuis que j'ai changé de cap

    Je vous le jure, ils sont tombés du ciel, et un jour, les anges sont repartis d'où ils venaient, et ils ont laissé un trou, un trou qui fuit, mon coeur a une hémorragie ; les balles de revolver ont touché la cible, et le sang tache tache mes vêtements mes rêves et mes demains

    Je chante faux ma voix a déraillé ce jour d'hiver où j'ai appris que t'avais quitté l'bateau, sans prévenir, que j'étais plus rien ; vous comprenez, les gens parfois vous disent qu'vous n'êtes plus rien, ils ont torts torts mais vot'e coeur vous lâchera pas ; c'est 

    comme ça.

    Eh dis moi ?

    Ce vide d'infini s'est comblé par l'amour que je vous portais, je suis perdue, la vie est dev'nue labyrinthe et je vous ai donné mes cartes ; oh ma louve, le silence s'est emparé de moi. 

    Je t'entends filer dans le vent mais je ne sais même plus quels champs tu traverses, et j'ose plus dire où mes pas me mènent ; j'ose plus car tu touches de l'or et je vois d'la boue, d'la boue partout et mes étincelles dans les yeux me servent à pleurer à pleurer

    Et j'deviens cette pluie qui tombe du ciel et s'écrase sur le goudron, oh maman, pourtant tout va si bien...

    Y a des libellules bleues vertes et rouges qui volent dans ma tête, ma boussole affiche plus le nord, oh j'ai beau dessiner la carte, y a ces pensées parasites qui font dériver le navire ; le courant est trop fort, le courant m'emporte

    Mon coeur a une hémorragie, il pleut il pleut ; je suis une larme sur la vitre qui s'éclate qui s'écrase, c'est comme en fond de partition, comme un bruit imperceptible qu'on entend à peine, juste au creux de mon souffle qui fait vibrer les lames de mon harmonicas, chaque soir...

    Oh a souffle, c'est comme si tu galopais sur le levant, et que je te regardais prendre le vent, c'est comme le vent emporte les grains de sables, et tu me manques, comme la Lune manque aux étoiles quand elle décide de se cacher...

    Y a comme un vide en moi, y a comme la solitude qui joue de la trompette dans cette avenue déserte ; et il fait froid ce soir...

     

    Maéli

     


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  • https://www.youtube.com/watch?v=XA3OOyThhFc

     

    Je t'aime au dessus des cieux, à en chasser les nuages de mes yeux ; je t'aime à en écorcher le piano des sentiments qui soufflent m'arrachent et me déracinent ; je t'aime à allumer, unes par unes les étoiles avec cette chandelle que tu as laissé sur le pas de ma porte, avant de prendre ton train

    Je t'aime et hier mon cœur filait dans les vignes, avec le souvenir de ta fourrure de louve qui tient chaud l'hiver, qui tient chaud aux cœurs brisés, je courais, parmi mes éclats de rire et mes larmes, entre mes mots et mes promesses ; je courais, entre nos souvenirs et le présent.

    Je t'aime et je me disais que oui, t'as raison, j'ai besoin de temps, pour jouer à la marelle et atteindre le ciel, pour regarder les oiseaux filer et attendre que le ciel se dénude ; j'ai besoin de temps, j'ai besoin d'arrêter de chercher.

    Je veux stopper cette course effrénée.

    Je t'aime, et j'ai atterri ici, je sais pas comment, je sais pas où je suis, j'mets les pieds dans quoi, au juste ? Mais y a des bras, des sourires, des instants qui m'retiendront, qui m'relèveront, je cours dans le vent et je vais m'éclater, comme un verre se brise sur le sol, je cours dans le vent et je vais devenir une bulle de savon et je vais m'envoler, je vais dessiner ces arcs-en-ciel qui font rêver les enfants...

    Je file file file file et au fond, j'ai trouvé la paix, de leurs Lunes, ils me font des pieds de nez, ces anges font parti de moi et ils sont partis, laissant derrière eux poussière d'étoiles et sable dans mes yeux ; 

    Avec ces aiguilles, le temps, comme un enfant, perce les ballons de mes illusions ; mais il m'aura pas non plus, pas cette fois, je f'rais pas les serpillières, je jouerais pas aux filles au fond du puits, j'vais sauter de la balançoire, sur laquelle nos cœurs me trimbale.

    Je t'aime, et je compte bien m'en foutre de la peur, parce que t'as vu mon coeur ? Pauv' cratère, pauvre cristal, pauvre maison ; je t'aime et j'me laisserai pas faire, parce que tout ne dépend que de moi. Je t'aime je t'aime et je t'aime et je continuerais de raconter mes histoires aux étoiles, le soir.

    Je t'aime, et je te promets pas que tout va bien, mais qu'on ira bien, que le ciel se décolore, lentement, et que le soleil brillera demain ; je t'aime à dev'nir ta lumière, ma luciole, je t'aime à en devenir l'étoile qui veillera, je t'aime à aller réveiller ce feu en moi.

    Et peu importe les dégâts les débris le robinet qui fuit les désillusions et les collisions, 

    On réparera tout ça.

     

    Maéli

    Merci, ma louve, ma luciole, mon éternelle ; merci, à l'étoile dans le ciel <3

    Don't forget, life is back

     


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  • https://www.youtube.com/watch?v=jNFgynmVmx0

     

    Et je suis là, allongée sur la moquette, ta chanson dans mes oreilles.

    Et je suis là, encore une fois.

    Tout tremble, la terre se fend en deux, je frissonne, je perds le nord, rien ne va, tout est

    tombé, juste là ; son pétale

    s'est explosé juste sur mon visage. J'ai les mains couvertes de sang

    Bombe écarlate, comme ça, tu é

    clates.

    Ma rose blanche est souillée ; elle s'est prise dans mes filets, on a dansé jusqu'à la nuit, jusqu'à minuit, et comme Cendrillon, je suis partie, c'est mon

    soulier de verre

    qui a heurté le parquet, qui lui a percé le coeur, qui 

    repose en pièces.

    Et voilà, que ton coeur s'est parachuté, dans la pièce, et tu as appuyé sur on, et le monde s'est arrêté de tourner, sous les notes de musique.

    Mon ciel s'est couvert de nuages et la pluie est venue, de nulle part, inonder mon corps, et je suis là, tremblante sanglante sanglotante ; j'ai tout fait pour éviter ça ; je croyais que je pouvais empêcher ton avion d'exploser en plein vol.

    Je croyais qu'en allumant des bougies et en quittant le chemin, tout irait bien, et que nos souvenirs finiraient par devenir ce qu'ils sont et que je verrais ton coeur s'envoler pour une autre, du haut de ma colline, la nuit.

    And this song told me i was just so wrong et tu as frappé à ma porte et tu m'as demandé des explications et c'est plus fort que moi, quand je t'ai vu, avec ton coeur en poussière, avec ce que j'avais fait de lui, je me suis effondrée.

    Le ciel est tombé sur la Terre, il s'est fait couvercle, pour étouffer mes sanglots, puis couvertures, puisque la nuit me portera vers un autre lendemain...

     

    Maéli.


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  • Musique : https://www.youtube.com/watch?v=oozQ4yV__Vw

     

    On sait jamais si t'as besoin, frappe frappe à ma porte, elle est ouverte ;

    On allumera la lumière, on fera des feux d'camps jusqu'à c'que la douleur devienne poussière

    On dansera autour des flammes comme les indiens pour faire venir la pluie sauf que nous on cherchera le bonheur

    Nos pied battront tellement fort le sol qu'on en oubliera ce qu'on fait là ce qui va pas les questions et le monde, qu'on pensera qu'à nos éclats d'rire et que c'est si bon si bon d'être ensemble d'être ici d'être maintenant

    On fera la ronde, jusqu'à chasser nos ombres, jusqu'à oublier qu'y a une part de nous pire que les loups garous, qui saisira la première occasion pour nous plaquer contre le mur, un couteau sur la gorge, ou pour qu'on prenne sa place devant nos frères

    On s'ra là, à se dire que c'est bon d'se bouger, d'avoir envie, qu'on ferait n'importe quoi, que c'est peut-être la magie...

    Et avant même que la fatigue nous aie attrapés par les pieds pour tenter de nous pendre et nous menacer de devoir renoncer à vivre cette nouvelle journée qui s'ouvre à nous en entier, le soleil se lèvera, sur nos sourires, sur la vallée, sur ce trou paumé

    dans nos cœurs, reflété dans la rivière, là-bas, où on avait l'habitude de se baigner, tous les étés ; et tu verras que tout s'en va et qu'on s'envolera en courant dans les collines, le vent dans les ailes 

    Tu verras qu'on refermera nos plaies.

    Tu verras qu'on s'allongera pour voir les nuages passer, pour les choper et s'endormir, le souffle léger...

     

    Maéli.

    Pour mon étoile et Marion, mon p'tit soleil...


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  • Voilà, je suis Maéli, j'ai 16 ans, et j'ai les mots qui m'collent à la peau. Un jour, j'ai attrapé un crayon, j'ai commencé à écrire ; et j'ai jamais pu arrêter. J'ai pris un train, impossible de faire demi-tour, mon sort est scellé.

    Ils sont mon souffle, ma liberté ; ma malédiction, mon marteau.

    Alors, voilà, vous mettez les pieds dans mon monde, j'vous préviens : vous êtes pas assurés d'en r'ssortir entiers, mais soyez les bienvenus...

    Avec ce blog, je r'ssors des textes du noir, j'en poste des nouveaux, je mêle et démèle passé et présent, à ceux qui verront la différence, j'commence une chronique "Apocalypse" dont l'premier épisode sera publié d'ici peu. Par textes, j'entends poème, nouvelles, p'tits mots griffonnés sur un p'tit bout de papier...

    Sinon merci de me lire. Les mots sont tous ce que j'ai et ils sauront vous le dire...

    Maéli

    Ps : SI ça vous intéresse, voici l'adresse de mon ancien blog : http://touchesdetincelles.unblog.fr/

     


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